D’année en année, le nombre de liaisons aériennes s’envole. Rien que depuis l’aéroport de Lyon, il y a plus de 130 destinations servies par des compagnies comme Air France, Air Canada, Easyjet, Emirates, Transavia ou encore Vueling. Le développement du trafic augmente aussi naturellement le risque de perturbations : gros retards, annulation de vols, grève des pilotes… Sauf que cela a des conséquences sur le voyage, avec des nuits ou des jours de location perdus.
Dans le malheur, il existe une solution pour au moins se faire indemniser la partie aérienne. Et vu les prix des billets d’avion sur les longs-courriers, ça vaut le coup de passer quelques minutes pour se faire rembourser jusqu’à 600 € par personne quand même… Jusqu’ici je n’ai pas eu à utiliser le service dont je vais vous parler, mais les déboires d’une amie m’ont fait pencher sur la question. Bon à savoir pour un prochain voyage !
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MAXIMISEZ VOS CHANCES DE VOUS FAIRE INDEMNISER !
Saviez-vous que vous aviez des droits, en cas de vol retardé, vol annulé voire carrément de surbooking dans un avion ? Depuis 2004, il existe un droit des passagers aériens régi par le règlement européen CE 261/2004. Et cela ne concerne pas que les grandes compagnies connues, mais aussi les compagnies low-cost, à la condition que le départ se fasse d’une ville d’Europe et peu importe la destination dans le monde.
C’est pour aider à faire respecter les droits des passagers que des sociétés comme Flightright ont vu le jour. Un service créé en 2010 qui agit en tant que médiateur, à la manière de 60 millions de consommateurs, pour aider les passagers à récupérer une compensation auprès de la compagnie aérienne en cas de retards de vols, annulation ou encore de refus d’embarquement par exemple.
Car même si la compagnie est censée vous verser une indemnité, elle ne le fait pas systématiquement. Et utiliser les réseaux sociaux pour régler vos comptes ne vous garantit pas de résultat. En plus, ça fait perdre du temps, ça créé du stress, voire vous pouvez y laisser des plumes en frais de procédure si vous engagez un avocat. Alors pour ne pas se sentir seul, Flightright négocie à votre place pour optimiser vos chances d’avoir une indemnisation en cas de vol annulé notamment.
Sachez aussi que, dans le cas d’un vol retardé de plus de 2 heures, la compagnie est tenue de vous distribuer des collations et boissons et de vous envoyer 2 notifications pour la suite du voyage. Et si le vol est reporté au lendemain, la compagnie doit vous héberger dans un hôtel pour passer la nuit.
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UNE DÉMARCHE SIMPLE ET RAPIDE
Votre vol est arrivé avec plus de 3h de retard ? Vous avez été informé de l’annulation de votre vol moins de 14 jours avant de partir ? Vous êtes victime de surbooking et ne pouvez pas embarquer ? Alors vous pouvez prétendre à une indemnité. Grâce à un calculateur reposant sur une grande base de données liées aux vols partout dans le monde (grèves, conditions météo…), vous savez si vous êtes éligible à une compensation, en quelques clics :
- Renseignez les informations de votre vol (numéro de vol au départ d’un pays de l’UE, sinon ça ne marche pas).
- Si votre vol est éligible, un conseiller Flightright s’occupe pour vous de faire les négociations d’indemnisation auprès de la compagnie aérienne.
- Dans une majorité de cas, vous pouvez obtenir un dédommagement non négligeable.
Le versement du dédommagement dépend uniquement de la distance parcourue, peu importe la compagnie et le prix du billet. C’est ce que j’ai pu lire en prenant Vueling pour exemple. Vous pouvez ainsi espérer récupérer jusqu’à 600 € pour un long-courrier !
COMBIEN ÇA COÛTE ?
Si votre demande aboutit à une indemnisation, Flightright se rémunère avec une commission de 27% du montant récupéré, hors taxes. Ce qui donnerait dans le cas d’un versement de 600 € de la compagnie : 600 € – 162 € de commission – 32,40 € de taxes = 405,60 € dans votre poche. La commission peut paraître élevée, mais vous n’avez rien à faire, Flightright s’occupe de tout !
En revanche, si la demande n’aboutit à rien, ça peut arriver, vous ne devez rien pour autant à Flightright, la démarche est gratuite dans ce cas. En plus, pas besoin de se précipiter, vous pouvez faire votre demande jusqu’à 5 ans après la date du vol retour en France.
Enfin, notez que si la compagnie vous propose une indemnité sous forme d’un avoir par exemple, vous ne pourrez pas prétendre à une double indemnité en passant par Flightright.
QUELQUES EXCLUSIONS À CONNAÎTRE
Ce principe d’indemnisation ne fonctionne que si la compagnie aérienne est reconnue responsable du problème rencontré. Ainsi, l’indemnisation ne fonctionnera pas pour certaines grèves (aiguilleurs du ciel par exemple), de très mauvaises conditions météo, d’une instabilité politique, de la fermeture d’aéroport ou encore d’une collision d’oiseaux avec le moteur de l’avion.
Attention aussi dans le cas d’un voyage en correspondance : si vous achetez séparément un Paris-Lyon avec Air France puis un Paris-New York avec American Airlines, mais qu’un retard sur le Paris-Lyon vous fait rater la correspondance, cela ne fonctionne pas. Il faut en effet avoir une seule et même réservation du départ à l’arrivée et que vous ayez plus de 3h de retard en arrivant New York, pour prétendre à une compensation.
Pour faire simple, laissez-vous guider : entrez vos informations de vol dans le calculateur et Flightright fait le reste !